« 1 personne = 1 voix » : Garantir l’égalité et la réciprocité
Dans tous les modèles de gouvernance de l’ESS, c’est le principe « une personne = une voix » qui s’applique. Le pouvoir démocratique est exercé par tous les membres (bénévoles, associé·es, salarié·es, sociétaires…), à part égale, quel que soit leur investissement financier dans la structure. Ainsi, les structures de l’ESS et de la transition se veulent des espaces où chaque individu bénéficie d’une égalité de droits.
Les films de ce sentier montrent que, de par les principes revendiquée d’égalité, de réciprocité et de symétrie des relations, les structures de l’ESS sont loin de n’être que des acteurs purement économiques et qu’elles revêtent inévitablement une dimension politique. En leur sein, les individus, égaux en droits, doivent pouvoir échanger et être forces de propositions de nouvelles alternatives économiques à fort impact social, solidaire et environnemental. Et même si ce principe égalitaire relève parfois davantage de la théorie que de la pratique, les films rencontrés au gré de ce sentier montrent que des formes d’organisations portent néanmoins de façon concrète cette approche d’une démocratie vertueuse.
Films dans Tessa
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Valérie Billaudeau, 2021
Ce documentaire est la restitution d’un travail de recherche mené durant trois ans auprès de la librairie-papeterie Sadel, devenue le groupe SavoirPlus, qui montre comment les salariés sont devenus partie prenante de leur entreprise lorsque celle-ci s’est transformée en coopérative.
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Demos Kratos, 2019
Notre génération va devoir faire face à un effondrement économique, politique et biotique. Il devient donc impératif de faire société autrement et, surtout, d’apprendre à être résilient. Ce reportage va à la rencontre des habitants de trois écovillages pour apprendre de leurs expériences. Au travers de leurs témoignages, ils nous transmettent les enseignements qu’ils ont tirés pour bâtir leurs habitats, produire leur énergie, faire pousser leur alimentation, s’organiser en collectif et ainsi devenir plus autonomes.
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Romain Hamdane, Anne Hirsch, 2019
Immersion dans un EHPAD pas comme les autres : une coopérative. À Lépine Versailles, les résidents, le personnel, les familles ne s’arrêtent pas à la simple prise en charge de la dépendance. Tous sont investis de la bonne marche de l’établissement. Pour que « La vie au grand âge » reste pleinement un âge de la vie.
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Roberto Della Torre, 2019
Ce documentaire franco-italien s’intéresse à trois biens communs : l’eau, la culture et les espaces urbains. Le point de départ de ce film est le référendum de juin 2011 où 95% des Italiens se sont exprimés pour une gestion publique de l’eau. Pourtant, les gouvernements successifs de ces six dernières années ont bafoué ce référendum et les multinationales prospèrent avec l’appui de l’État à quelques exceptions près : Naples, Torino. Le retour de ce bien commun dans le giron public s’observe également en France où paradoxalement il n’y a pas de grand débat citoyen. Le poids de l’État serait-il moins prégnant dans ce domaine ?
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Alex Ferrini, 2018
Et si nous faisions de la différence et de la diversité notre principale force ? Le village de Pourgues est un laboratoire qui prouve comment nous pouvons cultiver le futur en retrouvant notre place sur Terre et notre humanité.
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Coriaces sans les voraces (Les)
Claude Hirsch, 2017
L’aventure collective et le combat des salariés de la Scop Ti, qui ont décidé de relancer, en août 2015, la production de leur ancienne usine, Fralib, succursale du groupe Unilever. Le nouveau défi est d’arriver à la rentabilité, pour survivre et embaucher, en gardant la problématique sociale avancée qui a fait leur cohésion et leur raison d’espérer un avenir commun.
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Alberto Romero, 2017
Carne propia est un documentaire acide et critique sur le travailleur, le patron, le steak et l’étrange influence qu’il exerce sur nous, les Argentins. Un vieux taureau champion entreprend le dernier voyage de sa vie. De sa pampa humide, verte et fertile, à sa dernière destination : l’abattoir. Lors de son voyage en camion à travers les plaines, la voix de sa pensée passe en revue tout un siècle de tensions politiques entre les ouvriers et les patrons de la viande : l’histoire de la plus grande usine de Corned Beef du monde, l’histoire du 17 octobre, journée péroniste importante, dans le quartier de Berisso, et l’histoire de SUBPGA, usine de conditionnement de la viande récupérée par ses ouvriers et transformée en Coopérative.
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Dominique Marchais, 2017
Un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?
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Éric Morschhauser, Marie Serve, 2015
Les salariés de la librairie Les Volcans, à Clermont-Ferrand, ont repris leur boutique en SCOP. Ce film nous dévoile l’envers du décor : les embûches, les surprises, les doutes des 13 ex-salariés qui ont repris leur outil de travail en main.
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Brice Donarier, 2014
Présentation de Macoretz, coopérative ouvrière de production. Comme toutes les coopératives, Macoretz rémunère le travail avant le capital, est une entreprise solide, bien dotée en fond propres et fait appel en permanence à la responsabilité de ses coopérateurs. Macoretz n’impose pas à ses salariés de faire partie de la coopérative.
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Ronan Kerneur, David Ferret, 2014
En 1967, quelques habitants de la ville de Barquisimeto au Venezuela s’associent pour enterrer dignement leurs morts, la coopérative Cecosesola est née. Malgré les pressions politiques, leur modèle autogestionnaire progresse et se diversifie. Le film illustre l’ingéniosité et la pérennité d’une expérience collective qui a choisi une voie indésirable pour les uns, utopique pour les autres.
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Philippe Borrel, 2014
Aux quatre coins de la planète, des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour privilégier un rapport attentif, patient et fertile au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d’alternatives, individuelles et collectives, qui contribuent à façonner le monde de demain.
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Régies de quartier et de territoire (Les) : actrices d’un développement durable et solidaire
Bruno Feindel, 2012
Ce reportage met en lumière les activités portant sur le développement durable dans six Régies de quartier et leurs retombées.
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Banque qui veut prêter plus (La)
Valérie Denesle, 2012
Après plusieurs mois d’immersion au sein de la Nef, la cinéaste Valérie Denesle a réalisé un documentaire représentant l’activité au quotidien de la société financière. Le film s’attache ainsi à suivre les sociétaires, salariés et emprunteurs de la Nef dans leur engagement pour construire une finance plus éthique, une économie plus solidaire, une société plus juste.
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Paroles d’habitants (qui réagissent aux 50 propositions)
Bruno Feindel, 2010
Réalisé à l’occasion des Assises nationales des Régies de quartier et des Régies de territoire à Bron, le 9 novembre 2010, ce reportage interroge les habitants qui y évoquent des thèmes évoqués dans les 50 propositions : le droit de vote pour les étrangers non européens, la santé, la violence, la sécurité…
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Mariana Otero, 2010
Pour sauver leur emploi, des femmes décident de reprendre le pouvoir dans leur entreprise de lingerie en créant une coopérative. Au gré des épreuves et des rebondissements, elles découvrent avec bonheur et humour la force du collectif, de la solidarité et une nouvelle liberté.
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Sébastien Marqué, 2009
Ce court métrage de fiction, réalisé pour la Chambre régionale d’économie sociale et solidaire (CRESS), vise à promouvoir l’ESS en affrontant les clichés auxquels elle doit souvent faire face.
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Régies au cœur des quartiers : pour qui ? pour quoi ? (Les)
Frédéric Pascal, 2003
Ce reportage nous accueille dans le quotidien de trois Régies de quartier (Bordeaux, Pantin, Strasbourg). La parole de ses principaux acteurs (salariés, habitants, bénévoles) informe et donne tout son sens à l’action des Régies de quartier : lien social, citoyenneté, création de nouvelles activités, etc.
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Frédéric Pascal, 2003
Les acteurs des Régies de quartier situent le dispositif dans son contexte local et sa réalité de terrain. Des points de vue, parfois complémentaires, parfois contradictoires, sur le territoire, le partenariat et la participation des habitants, les logiques d’emplois et d’insertion, l’entreprise Régie, le Réseau. Cinq séquences de quatre minutes pour susciter le débat lors des événements locaux, des assemblées générales, des conseils d’administration, des journées de formation…
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Stéphane Wamin, 1998
Le Familistère de Guise
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Coopérateurs de Lorraine (Les)
Louis Colin, André Dolmaire, 1937
Ce film réalisé aux environs de 1937 présente le fonctionnement des « Coopérateurs de Lorraine ». Les coopératives de consommation sont un regroupement de consommateurs-sociétaires. Elles sont dirigées démocratiquement et ont développé des réseaux de distribution, de magasins et de commerces ambulants ainsi qu’ une production industrielle de diverses denrées.